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Le tritium dans l'eau à Paris

  • Photo du rédacteur: milarepa Delasag
    milarepa Delasag
  • 5 janv.
  • 1 min de lecture

Le tritium, isotope de l’hydrogène, est un des constituants de la molécule d’eau, contrairement aux autres isotopes présents sous forme dissoute ou associée aux suspensions dans les eaux brutes. L’activité en tritium dans les eaux, liée à sa seule production naturelle correspond à des concentrations qui se situent entre 0,12 et 0,24 Bq/l. Une contribution résiduelle anthropique explique les dépassements de valeurs réellement observées dans l’environnement. L’utilisation du tritium à des fins militaires (bombes thermonucléaires) et civiles (production d’électricité d’origine nucléaire et ses déchets) sont les principales voies de production de tritium d’origine artificielle. Les rejets industriels seraient d’environ 0,06 Kg/an (Belot et al, 1996). Le tritium constitue un marqueur de la présence de radionucléide artificiel dans l’eau destinée à la consommation humaine et représente un indicateur de la qualité radiologique des eaux lors du contrôle sanitaire de celle ci. Bien que la réglementation sur les eaux minérales ne fixe aucun paramètre de qualité concernant la radioactivité, l’OPRI a procédé à des analyses de radioactivité des eaux de toutes les nouvelles sources.

Ainsi les valeurs d’activité en radionucléides dans les eaux minérales sont les suivantes :



Activité bêta totale : < 1Bq/l

Activité alpha totale : entre 0,01 et 1Bq/l

Radium : entre 0,01 et 1Bq/l

Potassium naturel : jusqu’à 2600 Bq/l

Tritium : < 10 Bq/l


 
 
 

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