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La pollution radioactive des sols

  • Photo du rédacteur: milarepa Delasag
    milarepa Delasag
  • 12 janv.
  • 1 min de lecture



En France, le césium 137 (137Cs) est le radionucléide artificiel le plus abondant. Il provient soit des retombées des essais atmosphériques d’armes nucléaires (1945-1980), soit des dépôts consécutifs à l’accident de Tchernobyl (mai 1986). Jusqu’au début des années 1990, le milieu atmosphérique constituait le réservoir principal de 137Cs. Après dépôt progressif, le sol est devenu aujourd’hui le réservoir principal pour ce radio-isotope, qui peut être remobilisé sous l’effet de l’érosion. Les dépôts de 137Cs les plus importants localisés dans l’Est résultent des fortes pluies s’étant produites au moment du passage du nuage de Tchernobyl. Les niveaux sont toutefois très inférieurs à ceux observés en Ukraine, en Biélorussie et en Russie. La biodisponibilité du Césium 137 Considéré comme très peu mobile dans la plupart des sols car il se fixe sur les minéraux argileux, le 137Cs peut néanmoins rejoindre l’eau du sol en condition acide. Il est alors susceptible d’être assimilé par les organismes vivants (végétation, etc.), avec un risque d’accumulation. Même si sa biodisponibilité diminue au cours des années (demi-vie de 30 ans), le 137Cs est encore très régulièrement mesuré dans les champignons ramassés en France.


 
 
 

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