Le radon en cave d'affinage ou dans les bâtiments thermales
- milarepa Delasag
- 5 janv.
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Comme les autres gaz rares, le radon inhalé, du fait de sa faible réactivité chimique, a peu d’affinité avec le milieu biologique et est presque entièrement ré-exhalé Le nombre d’atomes désintégrés pendant son séjour dans les poumons n’est pas très élevé. Par contre les descendants inhalés se fixent dans les poumons et peuvent émettre des rayonnements très énergétiques. Le radon est donc un indicateur du nombre de descendants émetteurs alpha présents dans l’air (DNEMT, BRGM, 2000). L’impact des isotopes gazeux du radon (222Rn et 220Rn) chez l’homme est lié à l’existence de descendants solides émetteurs alpha à courte vie (218Po, 214Po et 212Bi) qui se déposent dans les voies respiratoires. Les doses annuelles dues à l’inhalation des 222Rn et 220Rn sont estimées respectivement à 60 et 10 µSv (Picat et al, 2002). Le radon est en général abondant dans les eaux souterraines et à l’émergence il est possible de rencontrer des concentrations de quelques dizaines à plusieurs centaines de becquerels par litre. Cependant le radon s’échappe de l’eau lorsqu’il est mis à l’air libre. Ce phénomène peut se traduire par des accumulations de radon dans les réservoirs de stockages (centre thermaux, stations de traitement) ou dans les galeries où sont situés les captages des sources d’eaux minérales (DNEMT, BRGM, 2000).
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